Dans le cadre de sa politique de développement durable, la commune de Marines, en partenariat avec le Parc naturel régional du Vexin français, met en place la gestion différenciée des espaces verts, et de façon plus globale des espaces communaux.
Cette gestion particulière consiste à entretenir différemment les espaces communaux selon leur situation, leur intérêt écologique, leur fréquentation, leur usage Dans chacune de ces zones identifiées par le plan de désherbage communal, la gestion est spécifique : nombre de tontes ou de fauches annuelles, taille des arbustes, fleurissement, usage de produits phytosanitaires ou non
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Il ne s’agit pas de ne plus entretenir. Il s’agit d’un mode de gestion plus respectueuse de l’environnement. La gestion différenciée tient compte de la biodiversité et de l’idée d’un développement durable. Exit notamment les produits phytosanitaires (désherbants, insecticides, fongicides...)usuellement utilisés et à l’origine de la pollution des eaux mais également de l’air.
La gestion différenciée bannit les techniques intensives de gestion horticole consommatrices de produits chimiques, d’eau, d’énergie et d’outils mécaniques. En 2010, la commune a acquis à cet effet un désherbeur thermique. Cette pratique consiste à provoquer un choc thermique de manière à faire éclater les cellules végétales des plantes sans pour autant les brûler. Préserver la diversité du milieu naturel, c’est aussi développer les éco systèmes en ne fauchant plus systématiquement certaines zones afin d’y conserver des « refuges » pour la biodiversité, c’est ce qu’on appelle également la tonte raisonnée. A contrario, d’autres zones seront intensivement tondues en raison de leurs fonctions (ex : le terrain de football). Autre exemple de pratique de la gestion différenciée : le paillage organique. Cette technique consiste à recouvrir les parterres de broyât de déchets verts ou de copeaux de bois recyclés issue des travaux d’élagage du printemps et de l’automne afin de maintenir l’humidité, d’accroitre la résistance au froid, de protéger les racines et d’empêcher la pousse de plantes opportunistes et indésirables.
Les objectifs sont multiples et s’inscrivent tous dans une démarche de développement durable. La gestion différenciée, c’est réduire la pollution d’origine phytosanitaire, revaloriser les déchets verts, enrichir les espèces végétales et animales Et chacun à son niveau peut y contribuer à l’échelle de son jardin. Ensemble, changeons notre regard sur les espaces verts, l’herbe et les plantes sauvages qui nous entourent.
Depuis 2011, la commune s’initie au « zéro phyto », démarche de non utilisation de produits phytosanitaires. La gestion de tous les espaces verts s’en trouve modifiée et par conséquent, l’entretien du cimetière aussi.
Eliminer l’utilisation de ces produits, c’est préserver les ressources en eau, la santé des agents communaux mais aussi celle de l’ensemble des habitants de la commune.
Protéger la diversité du milieu naturel, c’est aussi développer les écosystèmes en ne fauchant plus systématiquement certaines zones afin d’y conserver des « refuges » pour la biodiversité, c’est ce qu’on appelle également la tonte raisonnée. C’est dans ce cadre que l’équipe espaces verts de la commune a également travaillé sur le développement de gazons fleuris. De prime abord, certaines parcelles peuvent paraître non entretenues. C’est, au contraire, un programme mis en place pour le maintien de la biodiversité et un entretien sain sur le long terme.
Pour persévérer dans cette démarche d’entretien sans produit chimique, deux nouveaux matériels de désherbage ont été acquis en 2015, afin de désherber « plus propre », sans l’usage du gaz pour les espaces en gravillons (tels que le cimetière et la piste d’athlétisme en cendré). L'Agence de l'Eau Seine Normandie a soutenu la commune financièrement dans cet investissement, à hauteur de 7 742 euros.