Depuis sa création, la Fondation Cartry a su conjuguer prises en charge sanitaire et sociale. Ses diverses dénominations (Hôpital hospice, Hospice cantonal, Hôpital rural, Etablissement public de gérontologie) traduisent l'élargissement de son champ d'action et l'évolution de sa vocation première.
L’établissement est né à la fin du XIXe siècle, grâce à Jean Baptiste Cartry (*). Il est inauguré le 22 avril 1888, mais il ouvre ses portes dès le 1er avril pour les premières admissions.
La principale occupation de la Commission Administrative de la Fondation Cartry est de gérer.
La Fondation Cartry répond à des besoins importants. En effet, elle apparaît comme le dernier recours pour la population communale en détresse sociale. En offrant de nombreux services (distribution de bons de pain et de viande, paiement de médicaments pour les familles nécessiteuses...), elle devient un acteur essentiel pour la commune.
Dans les années 1960, l’hôpital est à la fois un hospice pour les indigents, une maison de retraite, un service de médecine, de psychiatrie, de radiographie et une maternité avec près de 200 lits.
La fin du XXe siècle marque un tournant décisif. Un premier programme d’humanisation est entrepris de 1958 à 1961 portant sur deux ailes nouvelles. D’autres travaux ont lieu de 1971 à 1973 : une « salle de spectacles » avec télévision, bibliothèque, salon de coiffure, bureau de réception, cafétéria. En 1999, conformément à sa vocation, l’institut change de nom et devient Etablissement Public de Gérontologie Jean-Baptiste Cartry.
(*) En 1883, Jean Baptiste Cartry, agriculteur à Commeny, lègue ses biens à la commune de Marines afin de faire construire une église et un hospice.
La municipalité jugeant la construction d’une église trop onéreuse, préféra édifier un hospice-hôpital et une petite chapelle ainsi que la statue de Jean-Baptiste Cartry.
Le donateur repose encore aujourd’hui dans la chapelle de l’hospice mais n’est pas accessible au public. Sa statue en bronze d’art, du sculpteur Granet, inaugurée en septembre 1887, domine encore aujourd’hui la cour d’honneur, accueillant les visiteurs et résidents de l’établissement.